IRQ veut dire "Interrupt ReQuest", tout simplement, c’est-à -dire ReQuête d’Interruption, et cette appellation est exclusivement réservée aux interruptions matérielles. Elles sont générées, comme leur nom l’indique, par des composants extérieurs au processeur, mais pas forcément extérieurs au PC lui-même. Le "System Timer" interne, par exemple, interrompt le processeur en utilisant l’IRQ 0 ; c’est un composant de la carte mère. A chaque fois que tu presse une touche du clavier, tu interromps le processeur par l’intermédiaire de l’IRQ.
Puisque le processeur ne peut pas traiter plusieurs informations simultanément (il traite une information à la fois, le multitâche consiste à alterner des morceaux d'instructions de plusieurs tâches différentes), un programme en cours d'exécution peut grâce à une interruption être momentanément suspendu, le temps que s'exécute une routine d'interruption. Le programme interrompu peut ensuite reprendre son exécution. Il existe 256 adresses d'interruption différentes.
Une interruption devient une interruption matérielle lorsqu'elle est demandée par un composant matériel de l'ordinateur. En effet, il existe dans l'ordinateur de nombreux périphériques. Ceux-ci ont généralement besoin d'utiliser les ressources du système, ne serait-ce que pour communiquer avec lui...
Ainsi, lorsque ceux-ci ont besoin d'une ressource, ils envoient parfois au système une demande d'interruption pour que ce dernier leur prête son attention. Ainsi, les périphériques ont un numéro d'interruption, que l'on appelle IRQ (Interruption request, ce qui signifie «requête d'interruption»). A titre d'image, chaque périphérique tire une «ficelle» reliée à une cloche pour signaler à l'ordinateur qu'il veut qu'il prête attention à lui.